Le SOPK ou Syndrome des Ovaires Polykystiques
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Les Dr Merello et Hocq peuvent vous recevoir. N’hésitez pas à contacter le standard pour prendre rendez-vous :
07.66.68.95.75 ou secretariatgyneco@msp-duplandegrasse.fr
Nous vous proposerons une consultation spécialisée de diagnostic au cabinet puis, en fonction de vos besoins, une consultation à l’hôpital de jour du pôle santé de la Polyclinique Saint-Jean.
Le SOPK est une pathologie fréquente qui touche entre 4 et 21 % des femmes en âge de procréer. Bien que non grave, il nécessite un suivi gynécologique tout au long de la vie et peut être une cause d’infertilité.
Les symptômes du SOPK
Les symptômes peuvent varier d’une femme à l’autre ce qui rend le diagnostic souvent long et complexe. Parmi les principaux signes on peut retrouver :


Comment fonctionne le cycle menstruel ?
Les ovaires ont deux fonctions principales :
Sous l’effet des hormones secrétées par les ovaires, le cycle va se composer de 2 phases séparées par l’ovulation :
La réserve ovarienne
Dès sa naissance, chaque femme possède un « capital ovarien » prédéfini constitué dès la vie intra-utérine : c’est la réserve ovarienne. Dans chaque ovaire, les ovocytes sont stockés dans une petite poche appelée follicule.
Dès la vie intra-utérine et jusqu’à la ménopause, la majorité des follicules dégénèrent : c’est l’atrésie folliculaire. Par conséquent, la réserve ovarienne diminue progressivement tout le long de la vie reproductive. A chaque cycle, quelques follicules se développent, mais un seul atteint le stade ovulatoire.
Perturbations du cycle menstruel en cas de SOPK
Le SOPK se caractérise par un déséquilibre hormonal avec un excès de sécrétion ovarienne en hormones sexuelles « masculines » (en particulier la testostérone).
L’augmentation de testostérone favorise l’accumulation des follicules de « réserve » et un blocage de l’ovulation qui se traduit par des cycles longs, irréguliers voire l’absence de règles.
Les ovaires polykystiques contiennent donc un excès de follicules de « réserve » et non des kystes, contrairement à ce que le nom pourrait suggérer.

L’insulinorésistance et le SOPK
Entre 50 et 70 % des femmes atteintes de SOPK présentent une insulinorésistance, souvent associée à un excès de poids, bien que ce ne soit pas toujours le cas. Cette résistance à l’insuline entraîne des niveaux plus élevés d’insuline dans le sang, ce qui augmente la production de testostérone, renforçant ainsi les symptômes du SOPK, et peut être à l’origine de complications métaboliques comme un surpoids, une hypertension, un diabète…

Prise en charge
La prise en charge du SOPK dépend des symptômes et du désir de grossesse :
Dans tous les cas, le SOPK nécessite un suivi personnalisé et régulier. Une prise en charge multi disciplinaire pourra vous être proposée :